Te voilà en cage depuis bientôt trois mois. Trois mois que tu résistes aux doux plaisirs de la chair sous toutes ses formes. A force d’être enfermé tu as observé beaucoup de changements dans ton comportement : une première période de rut absolu où le moindre frottement contre ta cage te provoquait des sensations infernales, une deuxième où tu t’es senti plus calme et apaisé, où tu as nourri l’espoir d’une chasteté paisible et enfin la dernière dans laquelle tu te trouves actuellement où une question revient de façon incessante : quand pourras tu enfin jouir ? Même avec la plus grande volonté du monde, même en te focalisant sur toutes les distractions que tu peux croiser sur ta route tu n’arrives pas à penser à autre chose que ta fantasmée jouissance. Quand tu te lèves le matin ta cage te compresse, quand tu es assis à ton bureau la journée elle te tire et lorsque tu te couches le soir elle semble presque fusionner avec ton pénis tant elle te serre. Cette sensation brûlante qui te hante ne cesse d’augmenter avec le temps et finit par te conduire à l’inévitable : demander à ta maîtresse une libération. Tout penaud, tu déverrouilles ton téléphone et décides de lui envoyer un message. Après avoir réécrit trente fois ton texto tu finis par simplement taper « bonjour madame, puis-je vous demander quand aura lieu ma libération s’il vous plaît ?. Tu attends de longues minutes devant ton écran, tes mains sont moites et ton front ruisselant, tu espères voir une réponse positive, tu espères sincèrement qu’Elle va comprendre que tu as mérité cette jouissance, que tu as tout donné et que tu es maintenant à bout. Tu attends … Tu attends. Enfin tu reçois une petite notification qui fait vibrer ton téléphone, tu ouvres le message en tremblant et tu lis « bien sûr, quelle question » accompagné d’un petit emoji qui sourit. Bizarrement tu n’es pas soulagé, tu connais bien ta maîtresse et Elle n’est clairement pas du genre à te laisser gagner si facilement. Qu’est ce que cela peut bien cacher … Tu décides d’attendre qu’elle t’en dise plus. Un deuxième message apparaît alors : « va chercher un coussin, une gamelle et un coton tige ». Un coussin, une gamelle et un coton tige ? Pour quoi faire ? Qu’est ce qu’un coussin, une gamelle et un coton tige peuvent bien venir faire dans ta libération ? Malgré tes nombreuses interrogations tu t’exécutes et vas chercher le matériel demandé. Assis sur ton lit, le téléphone en main tu regardes avec stupéfaction le message que tu viens de recevoir : « puisque que tu te comportes comme un chien en rut, tu seras traité comme tel, tu vas te mettre au sol et frotter ta cage contre le coussin jusqu’à ce que tu jouisses, une fois que ce sera fait tu vas récupérer tout le sperme qui est sorti, à l’aide du coton tige si besoin pour bien racler, et le mettre dans la gamelle. Quand la gamelle sera remplie de ton foutre tu te mettras à quatre pattes le cul en l’air et tu viendras lécher chaque goutte de sperme jusqu’à ce qu’elle brille. » Tu es consterné par Sa demande. Manger ton sperme ? Vraiment ? Te frotter comme un moins que rien sur un coussin pour avoir le droit de jouir ? Ta mine s’assombrit et ton cœur se serre quand tu penses à l’acte que tu vas devoir accomplir mais pourtant tu sens comme une sensation de fourmillement dans ton entre jambes. Serais tu excité à l’idée d’être traité de la sorte ? Plus tu y penses plus les picotements s’intensifient. Tu attrapes le coussin, tu te mets au sol et commences des mouvements de va et vient contre le tissus. Ta cage chauffe, ton souffle devient court, tu sens … tu sens une chaleur intense qui inonde ton corps et ton visage. Le sourire sadique de ta maîtresse occupe toutes tes pensées et tu finis ton rituel humiliant dans un râle intense de douleur et de plaisir. Une fois revenu à la raison, tu t’empresses d’attraper la gamelle et à l’aide du coton tige tu récupères minutieusement toute ta semence. Tu approches timidement ta langue du récipient en métal et commences à lécher ton sperme. Lorsque le bol est complètement nettoyé tu le regardes en soupirant et tu te relèves pour attraper ton téléphone. Tu envoies alors un message à ta raison d’être en lui disant « merci madame ». Cette dégustation est loin d’être la dernière, tu le sais.
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