Quand tu avais dit à ta dominatrice que tu étais prêt à être son esclave sans condition tu ne pensais pas que ça t’aurait mené là où tu es aujourd’hui … Cela fait maintenant six mois qu’elle a fait de toi son larbin attitré. Tu es quotidiennement exploité et constamment sollicité pour la satisfaire : tu fais le ménage, les courses, la cuisine, tu lui apportes son petit déjeuner au lit … Dès que Madame claque des doigts tu accoures en courbant l’échine prêt à exécuter ses ordres. Si au début tu étais très appliqué, ta défaillance masculine a repris le dessus et tu trouves moins de plaisir à effectuer des tâches qui ne semblent rien t’apporter de plus qu’un regard dédaigneux. Bien évidemment ta Maîtresse l’a remarqué et décide alors de te proposer un marché : si tu acceptes de faire toutes tes corvées avec entrain et que tu portes une cage pour elle, elle te laissera accéder aux plaisirs divins de son intimité. Obnubilé par l’idée délicieuse de pouvoir goûter à l’excellence tu acceptes sans attendre et demandes exactement quels seront les termes du contrat. Ta Supérieure te dit alors «si tu restes chaste, encagé à mes pieds et que tu montres une bonne humeur constante lorsque je te donne un ordre alors tu pourras déguster ceci. » Elle pointe du doigt sa culotte en dentelle avec un petit sourire en coin. Elle ajoute « mais attention, au moindre faux pas, à la première erreur il te faudra tout recommencer depuis le début. » Tu hoches la tête en souriant comme un nigaud avant de te présenter devant elle pour qu’elle t’enferme. Lorsque le cadenas est verrouillé, elle te caresse la tête en te disant « Allez maintenant au travail, je veux que cette maison soit aussi propre qu’un cabinet médical ! ». Tu attrapes ton plumeau, enfiles ta tenue de soubrette et te mets donc au travail. Les jours passent et se ressemblent mais l’idée que ta récompense arrive bientôt te donne toujours plus de force et te ferait presque oublier l’étau métallique qui te comprime l’entre jambes. Plus que deux semaines, plus qu’une semaine, plus que deux jours … L’échéance approche à grands pas et tu sens en toi un sentiment profond de bonheur. Alors que tu t’apprêtais à trier les vêtements propres tu entends un cri venir du salon « Viens ici immédiatement ! ». Tu t’empresses d’accourir pour trouver ta Tortionnaire en furie, le visage rouge pointant du doigt une énorme tâche de graisse sur le tapis. Elle te hurle « Si c’est comme ça que tu penses me servir correctement tu as tout faux, c’est inadmissible ! Te voilà reparti pour un mois supplémentaire ! » Avant de pouvoir répliquer quoi que ce soit elle t’assène une gifle qui fait trembler ta mâchoire et part l’air furieuse. Tu regardes le tapis les larmes aux yeux, persuadé de l’avoir nettoyé pas plus tard qu’hier en te demandant comment tu as pu passer à côté de quelque chose d’aussi évident… Le compte à rebours repart de zéro, il va falloir que tu tiennes encore un mois. Si au départ tu es énervé contre toi même, cette colère finit par se transformer en motivation et te pousse à te dépasser encore plus qu’avant. Tu laves, tu frottes, tu astiques, tu ranges, un vrai petit chien modèle ! Les semaines passent et te voilà à trois jours de la libération (et quelle libération !), la maison est propre, les épices sont rangées par ordre alphabétique, le linge est parfaitement repassé et une légère odeur de jasmin flotte dans l’air. Tout est impeccable. Tu attends sagement le retour de ta Déesse à genoux dans le salon. Lorsqu’elle rentre, elle inspecte minutieusement chaque recoin avant de se diriger vers la salle de bain. Tu es très serein car tu l’as nettoyée cet après midi même, elle ne pourra rien trouver à redire … Pourtant un bruit de porte qui claque vient interrompre tes pensées. La Diablesse te rejoint, son regard est noir et elle te dit « Vraiment c’est ce que je mérite ? Des grosses traces de doigts sur le miroir ? C’est ce que je vaux à tes yeux ???? » Tu ouvres la bouche pour répondre mais elle soulève sa jupe et te colle le nez contre sa culotte en disant « Moi qui pensais que tu donnerais tout pour moi. » Avant que tu aies pu humer son délicat parfum elle te jette sur le sol et part en criant « Tu repars encore à zéro sale bon à rien. » L’esprit embrumé, le cœur lourd et les larmes aux yeux tu t’en vas nettoyer le miroir de la salle de bain que tu pensais pourtant vierge de toute trace. Tu n’abandonneras pas, tu sais que tu peux y arriver …
Elle enlève ses talons et se jette sur le lit. Un sourire aux lèvres elle essuie sa main sur un mouchoir posé sur la table de nuit. Cette huile pour le visage qu’elle vient de s’appliquer fait vraiment des merveilles. Quel dommage qu’elle laisse de si grosses traces lorsque l’on en met sur un miroir …
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